Identifier les sources d'influence dans la blogosphère

0 commentaires
La montée en puissance du média numérique, avec notamment la multiplication des blogs, engendre une modification profonde des circuits d’information. Toute information peut désormais être facilement diffusée puis relayée en quelques minutes aux quatre coins de la planète.

La conséquence pour les entreprises est que les messages véhiculés, positifs comme négatifs, deviennent difficiles à maîtriser. S’il est relativement aisé de connaître ce qui se dit de ses marques ou de ses produits, il n’en est pas de même pour identifier clairement les véritables sources d’influence, ou les « faiseurs » de tendance. Or la connaissance de ces sources devient évidemment cruciale, pour s’adapter rapidement, et modifier dynamiquement sa stratégie.

Les choses sont en train de bouger, et un certain nombre de sociétés spécialisées proposent dès à présent des outils permettant de surveiller, modéliser et mesurer en temps réel les zones d’influence de la blogosphère, sur tel sujet ou tel produit. Basés sur des algorithmes puissants d’analyse (relations entre messages, qui est connecté avec qui, qui génère et qui transmet, etc.. ), ces outils constituent une arme redoutable pour intervenir très en amont, et améliorer son image, ses produits, sa relation avec ses clients.

Le professionnel des medias et spécialiste du Marketing Jerry Bowles présente sur son blog
Enterprise Web 2.0 l’un de ces nouveaux outils : BuzzLogic.

Par rapport aux outils et méthodes traditionnels, BuzzLogic fournit des analyses en temps (quasi) réel, ce qui constitue la véritable innovation. Innovation de taille dans un monde où tout va très vite, et où la réactivité fait de plus enplus la différence.

A noter que d’autres fournisseurs sont présents sur le marché comme Nielsen BuzzMetrics, ou encore Cymfony. Et il y en a d'autres.

Parions que ce type d'outils remportera un vif succès très prochainement. Bien entendu, et comme toujours, la technologie seule ne fera pas de miracles, et c'est surtout son utilisation "intelligente" qui sera la clef du succès.

Web, la révolution communautaire

0 commentaires
Interview très intéressante du sociologue Jean-Claude Burgelman, par Le Monde.fr, qui analyse l'évolution du Web et précise en quoi il s'agit d'une révolution communautaire.

Pour accéder à l'article, cliquer ici.

Lire également ma note récente : Internet et Société : ce qui change vraiment.

Cartographie de l'identité numérique

0 commentaires



Voici une très belle cartographie de l'identité numérique, où sont positionnés les grands acteurs du web actuel par catégorie (expression, profession, réputation, etc.).

Bravo pour cette analyse pertinente de Fred Cavazza, publiée sur Flickr.

Chiffres de l'emploi informatique

0 commentaires
Chiffres de l'emploi informatique publiés par le MUNCI, qui est une association indépendante de professionnels de l'informatique.

MySpace et l'orthographe

3 commentaires

Bon, je ne vais pas me faire que des amis, et au risque de paraître rigide, voici le texte que l'on trouve sur MySpace lorsque l'on crée son profil ("la seconde étape pour créé ...").

Un peu dommage pour un site, vraiment sympa par ailleurs, qui comporte parmi son audience des centaines de milliers d'ados.

Perception du Web 2.0 : résultats du sondage My DataNews

0 commentaires
Le Web 2.0 fait couler beaucoup d’encre, et il n’est pas toujours évident d’en cerner les contours. J’ai cherché à connaître la perception des lecteurs et lectrices de My DataNews par un sondage effectué du 23 septembre au 16 octobre. En voici les résultats.

Remarquons d’abord que 19 % des lecteurs ne savent pas ce qu’est le Web 2.0. Il est vrai que le terme est souvent utilisé, mais rarement expliqué. Pour mieux cerner ce qui se cache derrière le concept web2.0, il peut être intéressant de lire l’article Qu'est ce que le Web 2.0? (merci Th.b pour l'info !!) et celui de Martin Lessard sur les 6 cultures d’internet.

Vous êtes également 19 % à considérer que le Web 2.0 correspond à tout et n’importe quoi, traduisant là encore le fait que le concept n’est vraiment pas clair. Un effort doit être fait dans ce sens, notamment en prévision de l’arrivée du Web 3.0 dont on commence à entendre parler ici et là !

Plus positifs, 33 % d’entre vous considérez que le Web2.0 représente l'avenir de l'Internet. Pour vous, les nouveaux services collaboratifs, permettant de diffuser et partager l’information (blogs, vidéo, musique, etc.) préfigurent la société de demain.

Enfin, 29 % d’entre vous pensez que le Web 2.0 est un effet de mode. Il est vrai que beaucoup de bruit (trop ?) est généré autour de la nouvelle génération d'internet. C’est ainsi que Google référence aujourd’hui près de 120 millions d’occurrences du terme "Web 2.0".

Blogs et éducation

0 commentaires

J'ai adoré la super interview de Mario Asselin (ancien proviseur précurseur sur les blogs) par Loïc Le Meur sur l'utilisation des blogs dans l'éducation.

Si vous êtes prof ou proviseur, allez faire un tour chez Mario !




(lien, source et vidéo chez Loic)

Le top 10 des blogues français

0 commentaires
Pour dévouvrir le Top 10 des blogs français, via Michel Leblanc.

(Source: Micropersuasion).

Pour y voir plus clair sur le Web 2.0

1 commentaires
Belle initiative du journal du net qui publie le dico illustré du Web 2.0.

Pour tout savoir sur :
- Crowdsourcing et wiki
- Folksonomy et tags
- Social networking
- Syndication, RSS, XML et Atom
- Blogosphère et blogrolls
- Podcasts et vidéocasts
- Ajax
- Mashup et API
- Long tail

J'ai été informé via Affordance.info

L’apport du Master Data Management (MDM)

0 commentaires
Les données au cœur des applications métier.

Bien que le concept de référentiel d’objets métiers ne soit pas nouveau, un nombre croissant d’acteurs proposent des solutions de «
Master Data Management » (MDM).



De quoi s’agit-il ?

Les solutions MDM permettent de gérer au sein d’un référentiel un certain nombre d’objets métiers appelés données de base (principalement articles / produits, clients, fournisseurs, employés) pour les diffuser aux différentes applications de l’entreprise.

Grâce au référentiel commun, les utilisateurs peuvent manipuler la même version de la réalité, ce qui facilite évidemment les échanges entre applications, et améliore la qualité des flux métiers sous-jacents. Donc le business !

Quels sont les grands principes ?

- une gestion centralisée :

La mise en place d’un référentiel permet de mieux maîtriser la gestion des données et de gagner en efficacité. Cela est d’autant plus vrai, que les solutions MDM proposées aujourd’hui possèdent pour la plupart des outils d’analyse du contenu, permettant de mettre en relief les défauts de qualité, tels que des doublons.

- des données synchronisées :

Les échanges se font en temps réel, avec possibilité de mettre en œuvre différents scénarios. Il est ainsi possible de maintenir les données de base directement dans le référentiel pour les diffuser aux applications. Mais le référentiel peut aussi jouer le rôle de collecteur de données depuis une application maître, et de distributeur aux autres applications, avec au passage, des contrôles de cohérence et des alertes que l’on peut paramétrer.

- un workflow intégré :

Un workflow est le plus souvent associé au référentiel, pour gérer par exemple les différentes étapes de la création d’un produit, et alerter au bon moment les acteurs devant mettre à jour la fiche produit.

Pourquoi constate t-on un regain d’intérêt pour ce type de solutions ?

La raison principale tient au volume des données qui va en augmentant, et à la complexité du paysage applicatif au sein des grandes entreprises. Dans ces conditions, il est de plus en plus difficile d’assurer la cohérence des données entre applications.

La montée en puissance des architectures orientées services, c'est-à-dire du SOA (Service Oriented Architecture) renforce le besoin de gérer les données au sein d’un référentiel. En effet, le modèle SOA part du principe que l’on n’évitera pas la multitude d’applications, car il est finalement logique de vouloir se doter de la meilleure solution pour chaque fonction de l’entreprise. L’idée qu’un énorme ERP puisse gérer touts les besoins de l’entreprise est donc dépassée.

La tendance aujourd’hui est plutôt d’intégrer les processus et les applications métier clés en adoptant une architecture SOA construite sur une infrastructure relativement souple, avec des services réutilisables fondés sur XML, et des protocoles standards de services web. Pour que cela fonctionne, il faut évidemment ne pas oublier les données !

Quels sont les grands acteurs du MDM ?

Globalement, on retrouve les grands éditeurs d’ERP tels que SAP (solution Netweaver MDM) qui est un pionnier du MDM, ou Oracle (solution Active Data Hub).

Suite au rachat des entreprises spécialisées Trigo mi-2004 et DWL mi-2005, IBM est très bien positionné sur le marché avec les produits WPC (gestion des produits) et WCC (gestion des clients) intégrés à son offre Websphere.

Les acteurs de la Business Intelligence développent également des offres MDM, notamment Hyperion, Teradata ou encore Business Objects (avec son offre EIM).

Enfin une multitude de « pure players » tels que Sunopsis ou FullTilt Solutions apportent des solutions intéressantes. Et il y en a bien d’autres.

En conclusion, retenons que le MDM devient incontournable pour tirer profit du système d'information, et servir les métiers de l'entreprise. En gérant de façon unique, juste, et partagée les données produits, clients, fournisseurs, le fonctionnement opérationnel et managérial de l'entreprise est évidemment optimisé. Notons enfin que les architectures SOA ne pourront bien fonctionner que si l'on met en place un référentiel, véritable coeur du SI.

Suivre les cours de Berkeley...chez soi !

0 commentaires

Vous rêvez de suivre des cours de la prestigieuse Université de Berkeley, en Californie ?
Rien de plus simple : Berkeley dispose désormais d'une section sur
Google Vidéo où sont dispensés plus de 200 cours, dont certains sur les systèmes d'information.

Rêvons un peu...

0 commentaires
Mais non, ce n'est pas un rêve, c'est tout simplement un extrait du superbe panorama des plus belles photos des régions de la Terre, réunies dans le earth album.
Il suffit de cliquer sur une région du globe, pour afficher les photos associées.

Internet et société : ce qui change vraiment

1 commentaires
Grâce aux nouvelles possibilités d’Internet, la société est en train de changer profondément.

L’Internet de première génération
Il y a une dizaine d’années, la généralisation d’Internet dans les entreprises a bouleversé le monde du travail. Grâce au net, les entreprises ont pu s’adresser à leurs clients et partenaires d’une manière différente, en communiquant par messagerie électronique, en présentant leurs activités sur des sites, en faisant du commerce électronique, etc. Malgré l’explosion de la bulle financière en mars 2000, une tendance de fond est née. L’apport d’Internet pour les entreprises fut clairement d'améliorer la communication et d’optimiser certains processus.

Au delà du monde de l’entreprise, Internet a permis aux individus d’accéder à des contenus divers, échanger par e-mail, participer à des forums, faire partie de communautés. La société toute entière s’est mise progressivement à utiliser Internet, satisfaisant ainsi le besoin d’accéder à l’information rapidement, en quelques clics. La soif de connaissance des individus a été ainsi grandement comblée.



Internet aujourd’hui
Aujourd’hui, la nouvelle génération du Web se profile, apportant davantage de services aux utilisateurs. Je me garderai bien de parler ici du WEB 2.0 dont la définition des contours fait l’objet de débats (à ce propos, vous pouvez encore participer à mon sondage, il n’est pas trop tard !). Mais indépendamment des effets de mode, qu’est ce qui change réellement ?

Je crois que ce qui change d’abord, et de façon concrète, c’est la simplicité des outils mis à la disposition du public. Il y a seulement 8 ans, créer un site WEB était réservé à des professionnels ou des particuliers éclairés. Aujourd’hui, créer un blog avec un graphisme attrayant ne prend que quelques minutes ! Autrement dit, la barrière de la complexité technologique a sauté (mais soyons conscients que la gestion d’un site pro demande une grande technicité, et des talents en informatique encore trop rares).

Du coup, les individus se mettent à participer et deviennent des acteurs, alors qu’ils n’étaient jusqu’alors que des spectateurs. Ce besoin de participer explose : plus de 50 millions de blogs sont recensés dans le monde, et les services gratuits permettant de partager ses vidéos ou ses créations musicales du type YouTube ou MySpace ne cessent d’attirer de nouveaux membres, … Le phénomène Wiki, notamment avec la célèbre encyclopédie libre Wikipedia, pouvant être enrichie par chacun d'entre nous, est particulièrement révélateur de l'essor de ce mouvement collectif et participatif.

Il est amusant de constater que subitement, tout le monde se met à écrire, à publier des textes, à réaliser des films, de la musique, avec le sentiment d’être de « vrais » écrivains ou artistes !
Contrairement à la première vague Internet qui s’est d’abord répandue en entreprise, cette nouvelle vague est avant tout visible en dehors du monde du travail, même si certaines firmes commencent à adopter timidement les nouvelles possibilités, en créant par exemple des blogs d’entreprise.

Au fond, je crois que l’explosion à laquelle nous assistons ne correspond pas à quelque chose de nouveau ; elle permet simplement de satisfaire un « vieux » besoin de libre expression. Il n’est désormais plus nécessaire d’être journaliste ou auteur pour dire à la planète ce que l’on a envie de dire, ou de faire part de ses créations. Je pense que tout cela est très positif, car finalement les bonnes idées qui surgissent ici et là sont rapidement détectées et diffusées. Au final, je m’en réjouis, car cela fait progresser la société.


Et demain ?
Ce n’est pas fini. Je crois fermement que le mouvement collaboratif va se renforcer, et que nous entamons l’ère du partage et de la diffusion de l’information. Cela n’est absolument pas une mode, même si un certain nombre de consultants ou autres gourous y voient avant tout l’occasion de faire du business.

Soulignons toutefois que tout cela se déroule dans nos pays riches. Nous devons en être conscients. Grâce aux nouvelles technos, nous sommes en train de satisfaire nos besoins individuels, tout en améliorant collectivement nos sociétés modernes. Le risque de creuser davantage l’écart avec le quart monde est certain. Le vrai challenge sera donc d’inventer un modèle pour entraîner dans le mouvement les pays les plus défavorisés, tels que l’Afrique. C'est compliqué, car avant de penser nouvelles technologies, des réponses aux besoins essentiels telles que la lutte contre la faim, ou la santé doivent d'abord être apportées.

Je pense de plus en plus qu’il ne faut pas s’attendre à ce que ce mouvement vienne uniquement des politiques. Dans l’immédiat, je crois plutôt au travail des associations, et aux initiatives privées, du même type que celles menées récemment par Richard Branson ou Bill Clinton pour l'environnement, même si l’on qualifie parfois ces actions de « coup de pub ».

En conclusion, nous progressons, mais la route est encore longue et tout reste à inventer.


 

My Data News. Copyright 2008 All Rights Reserved Revolution Two Church theme by Brian Gardner Converted into Blogger Template by Bloganol dot com