- les chercheurs peuvent y trouver matière à nourrir leurs travaux et expériences,
- les développeurs peuvent créer des services innovants utilisant ces données,
- les citoyens et journalistes y trouvent des informations brutes,
- les entreprises peuvent fournir une valeur ajoutée à ces données, et ainsi créer de l'emploi et de la richesse pour la collectivité.
Paris ouvre ses données publiques
Libellés : Data Management, Données, Open Data, Parisdata
Les batailles de l'Informatique
Les Français ont dépensé 31 milliards en 2010 sur internet
Le mur virtuel d'Adidas
Shazam pour les Vidéos
Le principe : vous regardez un film à la télévision et souhaitez connaître le nom d'un acteur par exemple. Il vous suffit alors de sortir votre téléphone, de le pointer vers l'écran, et de laisser VideoSurf identifier la personne, ainsi que d'autres informations sur le film.
Il n'y a pas de date de sortie pour le moment, mais en attendant on peut consulter la vidéo promo.
Via TechDigest
Eleven Digital Trends to Watch in 2011
Twitter vu par ses utilisateurs
Big Data : faire du sens à grande échelle
Libellés : Data Journalism, Data Management, Données, Journalisme de données, Owni
D’un récent voyage dans la Silicon Valley (merci aux amis du Orange Institute), je rentre avec une conviction : tout ce que nous connaissions du web va changer à nouveau avec le phénomène des big data. Il pose à nouveau, sur des bases différentes, presque toutes les questions liées à la transformation numérique.
En 2008, l’humanité a déversé 480 milliards de Gigabytes sur Internet. En 2010, ce furent 800 milliards de Gygabytes, soit, comme l’a dit un jour Eric Schmidt, plus que la totalité de ce que l’humanité avait écrit, imprimé, gravé, filmé ou enregistré de sa naissance jusqu’en 2003.
Ces données ne sont pas toutes des œuvres. Outre les blogs, les textes, les vidéos (35 millions sont regardées sur Youtube chaque minute) ou le partage de musique, il y a désormais les microconversations, les applications géolocalisées, la production de données personnelles, la mise en ligne de données publiques, les interactions de l’Internet des objets…
Naviguer dans ce nouveau web demande une nouvelle science. C’est comme passer d’une navigation fluviale à une plongée en eaux profondes. Mobilis in mobile.
Qu’est-ce qui change avec les big data ?
L’actualité de la semaine nous a donné une petite illustration de ce qui se passe à grande échelle. Au fond, quelle est la différence entre Wikileaks et le Canard Enchaîné ? On voit bien qu’elle n’est pas seulement de volume. 250.000 documents d’un coup, ce n’est plus tout à fait les 30 rumeurs de la page 2 du Canard. Ça ne se traite pas pareil. Ça ne s’exploite pas pareil. Et visiblement, ça ne se combat ni ne se défend pas de la même manière. On sent bien que l’appareil juridique, l’appareil de communication et les stratégies de pouvoir adaptés au Canard Enchaîné ne passent pas l’échelle. Le web était globalement transactionnel. Des gens, des objets, des machines échangeaient. Des données, des conversations, des protocoles. De un à un, ou de beaucoup à beaucoup, on restait dans la transaction. Le web, aujourd’hui, produit aujourd’hui des masses de données, des masses de sens, qui échappent complètement aux principaux acteurs. Y compris à ceux qui déversent ces données. Y compris à ceux qui tentent de se les approprier. On sent bien que les questions aujourd’hui posées ne sont pas tout à fait à l’échelle. Tout savoir sur un individu ? Mieux cibler un marketing ? So what ? On est au bord de découvrir la thermodynamique et les gens continuent à regarder la trajectoire des molécules.
On sent bien que l’on est tout près d’un phénomène d’émergence. L’émergence est bien souvent une notion pseudo-mystique, mais c’est en fait une réalité. Lorsque des propriétés nouvelles apparaissent à un niveau d’organisation supérieur. Les propriétés du cerveau ne sont pas inclues dans le neurone. En tous cas, il est impossible de les anticiper simplement en disséquant un neurone. Ce sont des propriétés propres au système de neurones. L’émergence du big data sera de même nature. Il ne suffit pas de prolonger ce que nous faisons avec les données d’aujourd’hui pour anticiper ce que sera l’exploitation des données du futur.
Les outils sont-ils prêts ?
Ce qui est fascinant avec la Silicon Valley, c’est qu’une telle perspective y devient immédiatement un carburant pour la recherche et la création.
Le professeur Michaël Franklin, de Berckeley, a par exemple obtenu des financements importants de Google, Amazon, IBM, mais aussi SAP ou la Darpa (eh oui) pour créer son laboratoire Algorithm, Machine, People. Son programme de travail est simple : rien n’est prêt pour faire face à ce déluge de données. Les infrastructures profondes du réseau ne passeront pas l’échelle, la logique de bases de données n’est plus adaptée, les algorithmiques utilisées par l’informatique ne sont pas assez parallèles. Mais surtout, nous ne savons pas encore créer du sens à la bonne échelle. Donner cohérence, et valeur, aux informations, ou plutôt aux histoires dissimulées dans ces masses de données est encore une science balbutiante. Transmettre ce sens au plus large public est encore hors de portée.
Kul Wadhwa, le directeur de la Wikimedia Foundation, m’a raconté comment il réfléchit à la prochaine évolution de Wikipedia, d’un Wikipédia qui ne serait plus seulement une vaste encyclopédie, mais un immense système d’information, interfacé à toutes sortes d’API, utilisable par toutes sortes de services
Il commence à avoir des résultats concrets. On ne parle plus tant serveurs et bases de données, ni même ERP, que Mapreduce, NoSQL, GraphDatabase, Hadoop. On voit naître un marché de ces bases de données d’un nouveau genre, encore immature mais dont les fleurons sont Neo4J, Allegrograph, HypergraphDB.
Big data, big business ?
Naturellement, une telle bascule induit également des transformations stratégiques majeures. Pour être honnête, on sent bien que le business n’est pas encore tout à fait au rendez-vous. Si making sense at scale est encore un problème ouvert, making money at scale est encore plus problématique. Sauf que, vue la vitesse d’évolution du web, on peut gager sans crainte qu’il ne faudra que quelques années avant que ces nouveaux business ne voient le jour. Il n’en demeure pas moins que la bataille industrielle a commencé. Et notamment la bataille pour la captation monopolistique de ces données. Ce n’est pas un hasard si Tim Wu, professeur à Columbia, « gauchiste » au vu des Américains, vient de sortir un nouveau livre consacré à ces nouveaux monopoles. Nouveaux, car d’un genre nouveau. Google, Facebook, Twitter littéralement parlant, ne bloquent aucun marché. Ils sont, d’un certain point de vue, non rivaux du point de vue du marché des données personnelles. Ils ne monopolisent par ailleurs aucun marché, puisqu’ils créent les marchés au fur et à mesure de leur croissance. Et pourtant, ils sont visiblement engagés dans une lutte à mort pour la captation, le contrôle et l’exploitation de masses de données personnelles. Et comme le dit Tim Wu, ils créent de ce fait de nouvelles stratégies monopolistiques. Car posséder les données personnelles de 500 millions d’individus, ce n’est plus avoir un fichier illicite sur la clientèle de sa petite boutique. On est entré dans un ordre nouveau. On est dans les big data. Tim Wu propose d’imposer, mondialement, une séparation drastique entre les opérateurs d’infrastructures profondes, les fournisseurs d’accès Internet et les fournisseurs de contenus et services. C’est une idée qui mérite examen.
En même temps, je me demande si les nouveaux démiurges ne seront pas très vite dépassés par leurs créatures. Les données prolifèrent à une telle vitesse ; on apprend tellement vite à les interpréter. J’ai ainsi rencontré une start-up, Sense Network, fondée par des anciens de Columbia, qui réussit, avec la seule trace de déplacement des téléphones portables (d’obtention facile aux Etats-Unis), à prédire votre « lifestyle », à vous catégoriser et à prédire vos goûts, vos habitudes et même vos risques de santé (diabète, par exemple).
A quoi leur servira le monopole si l’on sait reconstituer le sens avec les moindres traces ?
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Open Data : pourquoi faut il libérer les données publiques en France ?
Ce que l’argent public a financé appartient à tous. 2010 a été une étape importante dans le développement de la libéralisation des données publiques en France.
De nombreuses villes, comme New York, San Francisco, Londres ou Vancouver avaient déjà initié cette démarche. En France, Rennes fut l’une des pionnières en la matière (comme bien souvent concernant les nouvelles technologies). Au mois de juin, la ville de Paris a voté la diffusion des données publiques en sa possession. Puis elle a confirmé sa volonté, en décembre dernier, en choisissant de le faire sous la licence Open Data Base License – ODBL.
L’ouverture des données publiques appelée plus communément “Open Data”, consiste àmettre à la disposition de tous, sous une forme exploitable, le plus grand volume possible de données (en respectant bien évidemment la vie privée). Celles-ci peuvent ensuite être exploitées de façon très diverses :
- les entreprises peuvent, dans leur domaine d’activité, ajouter de la valeur aux données mises à leur disposition ;
- les scientifiques peuvent y trouver des éléments statistiques ou techniques pour y nourrir leur recherche, élargir leurs travaux, et développer de nouveaux modèles ;
- la communauté des développeurs peut inventer des services numériques innovants à partir de ces données ;
- la presse peut, à partir de ces données, mener un travail de fond et développer le “data journalism”, comme l’un de ses précurseurs en France OWNI ;
- les citoyens y trouvent plus de transparence sur la démocratie et la vie de leur collectivité et bénéficiant ainsi des services, recherches et enquêtes produits à partir de ces données.
L’Open Data apporte donc une véritable aide au développement économique (pas que numérique) mais surtout permet d’impulser des projets innovants dans de nombreux domaines (les logiciels Open Source en sont un bon exemple). De plus, cette ouverture permet d’initier au sein des collectivités, une meilleure gestion de leur patrimoine numérique.
Concernant Paris, ces données seront accessibles très prochainement. Le Laboratoire Paris Région Innovation devrait lancer un concours d’applications innovantes basées sur ces données afin de stimuler les initiatives.
Même si la France est un peu en retard face aux Etats-Unis et à certains autres pays européens, plusieurs incitations existent comme la directive européenne INSPIRE dans le cadre des données géographiques, ou le plan de développement de l’économie numérique “France numérique 2012″.
Pour découvrir les données publiques libres en France, je vous conseille le site Data Publica qui est un annuaire des données publiques identifiées comme disponibles en France, intégrant les conditions légales sous lesquelles elles sont utilisables. Data Publica est un projet conduit par trois start-ups françaises : Araok, Nexedi et Talend.
Confirmed: Index And Union Square Invest In SoundCloud
As Techcrunch hinted predicted four days ago, SoundCloud was indeed talking to Index Ventures and Union Square Ventures about investing. It’s confirmed today on their blog that both firms have made undisclosed investments.
SoundCloud was looking to raise another round since its last was in April 2009, from Doughty Hanson Ventures for EUR 2.5 million. Since then it has scaled in adoption and taken on bigger offices and more staff.
Pourquoi Quora plait-il aux blogueurs ?
"Cela fait plusieurs mois que je cite Quora en exemple sur ce blog. Créé en 2009 par Charlie Cheever et Adam d’Angelo, un ancien de Facebook (photo), Quora reprend le meilleur des réseaux sociaux : Facebook, Twitter et Yahoo Answers, pour proposer une expérience qui, je ne suis pas le seul à en être convaincu, préfigure le visage du blogging du futur.
Depuis le mois de décembre, Quora est “hot”. C’est le service dont tout le monde parle dans les milieux techies. Il rassemblerait déjà plus de 500.000 utilisateurs. Et depuis le 3 janvier, les boîtes mail des membres de Quora explosent littéralement sous les alertes de nouveaux inscrits qui se sont abonnés à votre page. Cela me fait penser à FriendFeed, un excellent service d’agrégation de réseaux sociaux qui avait connu la même explosion avant d’être racheté et “tué” par Facebook.
En septembre, je le présentais plutôt comme un service de social search : vous cherchez quelque chose, vous posez une question à une communauté d’experts, dont vous faites partie, et vous avez votre réponse dans la minute ou la journée. En fait, Quora va beaucoup plus loin, et préfigure de plus en plus une nouvelle forme de blogging."... Lire la suite
Evernote, déjà 6 millions d'utilisateurs !
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A propos d'Evernote
Evernote permet aux utilisateurs du monde entier de capturer facilement une information, dans n'importe quel environnement, en utilisant l'appareil et la plateforme qui leur conviennent le mieux, et d'y avoir accès ou de la rechercher à n'importe quel moment et depuis n'importe quel endroit. Evernote est disponible sur Windows, Mac, Web, iPhone, iPad, BlackBerry, Windows Mobile, Android, Palm WebOS et sur d'autres appareils encore. Pour plus d'informations ou pour créer dès maintenant votre carnet de notes Evernote, rendez-vous sur : www.evernote.com
Forrester Forecasts One Third Of U.S. Online Consumers Will Own A Tablet By 2015
Last year, Apple created a new category of computing with the iPad. Now, every other PC manufacturer is rushing to revamp or bring out their own tablet computers. New tablets are expected to dominate at this week’s Consumer Electronics Show in Las Vegas.
Forrester Research put out a new forecast this morning for the growth of tablet computers. It expects the number of tablets sold in the U.S. to go from 10.3 million last year to 24.1 million in 2011, and growing to 44 million in annual units sold by 2015.
At that point, by 2015 it projects that 82 million people in the U.S. will own some sort of tablet, or a full one third of the online population. Apple will still command a “lion’s share” of the market, at least through 2012.
I’m sure this forecast will change in six months time (just look at Forrester’s overly-conservative tablet forecast from six months ago), but I do agree that touch computing is with us to stay.
via Techcrunch