7 clés pour la transformation numérique de l'entreprise (via Info.Tech.Art)

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Convergence des réseaux sociaux, du cloud, de la mobilité et de l'analytique: résultat, la transformation numérique des entreprises s'accélère et c'est une vraie disruption technologique et organisationnelle.

Dans son rapport Vision technologique 2013, Accenture analyse cette évolution et émet 7 recommandations pour aider l'entreprise à effectuer sa mutation numérique.

Résumé: 
  1. S'appuyer sur la technologie pour développer le numérique à grande échelle.
  2. Utiliser l'analytique pour faire le tri dans le Big Data et dans le portefeuille applicatif.
  3. Exploiter la "vélocité" des données.
  4. Transformer l'entreprise en réseau social.
  5. Passer au SDN (Software Defined Network), dernière étape de la virtualisation.
  6. Devenir offensif en sécurité.
  7. Mettre en oeuvre le cloud.

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(via INFO.TECH.ART)

Livre à paraître : Enjeux et usages du Big Data (Editions Lavoisier)

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Mon dernier livre "Enjeux et usages du Big Data" va paraître au mois d'avril 2013 aux éditions Hermes Science - Lavoisier. 
J'ai écrit ce livre à partir de plusieurs convictions fortes parmi lesquelles : 
- la maîtrise des données n'est pas un "plus" ou un avantage compétitif, c'est aujourd'hui une obligation indispensable au succès de l'entreprise ; 
- l'explosion du volume des données constitue une opportunité pour les organisations : la mise en place de solutions Big Data permet de passer d'un modèle réactif et adaptatif à un modèle proactif et anticipatif. 

Résumé de l'ouvrage : 
Le développement spectaculaire d’internet, des réseaux sociaux, de la technologie mobile et la multiplication des capteurs provoquent une croissance exponentielle des données à laquelle les entreprises doivent faire face : c’est le phénomène du Big Data. 

Ses enjeux sont considérables. Au-delà de la simple question technique du stockage, il offre la possibilité de tirer profit du contenu de ces nouvelles sources d’information. Les solutions décisionnelles classiques laissent progressivement place au Business Analytics et aux méthodes prédictives, transformant l’avalanche de données en valeur ajoutée. 

La technologie est aujourd’hui disponible, les bases de données traditionnelles ont évolué et les solutions dédiées à l’exploitation des données massives, telles que Hadoop, sont désormais opérationnelles. 

S’appuyant sur différents cas pratiques, Enjeux et usages du Big Data met l’accent sur les méthodes, les techniques et les ressources nécessaires pour permettre aux entreprises d’entrer avec succès dans l’ère de l’information à grande échelle.

Interview : Blandine Laffargue (Big Data Paris)

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La deuxième édition du congrès Big Data Paris se tiendra les 3 et 4 avril 2013 au Cnit de Paris - La Défense. A l'occasion de cet événement unique en France, My Data News a interrogé Blandine Laffargue, responsable d'événements chez Corp Events.

My Data News : Où en est le marché du Big Data en 2013 ?  
Blandine Laffargue
Blandine Laffargue : Le marché s’est structuré depuis l’apparition du concept Big Data, et 2013 ressemble à s’y méprendre à l’année de la maturité : on a observé en 2011 une théorisation du concept sans que des expériences concrètes aient véritablement vu le jour (du moins sur le sol français) ; en 2012, l’évangélisation portant ses fruits, de nombreux décideurs ont lancé des projets d’expérimentations. Et en 2013, on s’attend à voir fleurir un véritable écosystème autour du Big Data : un marché structuré, des projets en phase industrielle, une offre technologique diversifiée et des résultats concrets observés. 

Cela se traduit d’ailleurs dans la politique gouvernementale : la ministre de l’Economie Numérique, Fleur Pellerin, a ainsi annoncé la création d’une véritable filière Big Data, organisée par Tariq Krim (qui sera speaker lors du congrès), et un appel à projets porté par les Investissements d’Avenir est en pleine campagne pour financer le décollage du marché.  

Vous pouvez d’ailleurs retrouver cette dynamique dans les chiffres du congrès Big Data Paris : l’année dernière, nous recensions 700 participants ; cette année ils seront plus de 1200 ! 

My Data News : Quelles sont les grandes tendances qui se dessinent ?  
Blandine Laffargue : En regardant d’un peu plus près ce marché en plein essor, on se rend compte que les acteurs se sont diversifiés par rapport à l’année dernière. Si le Big Data était d’abord porté par les fournisseurs de solutions de traitement (généralement les grands acteurs historiques de l’IT), il s’est depuis élargi aux entreprises spécialisées qui analysent la donnée pour des besoins métiers identifiés. C’est ainsi que dans le marketing, de nombreuses start ups ont vu le jour autour de l’analyse des données numériques, en lien avec les sites e-commerce des entreprises. 

Au-delà de ces acteurs spécialisés, on constate également que les utilisateurs finaux ont pris le sujet à bras le corps dans leurs organisations : des grands comptes comme Crédit Mutuel ou SFR ont mis en place des cellules dédiées pour traiter les big data internes et externes. 
On est donc passé en très peu de temps d’un marché d’offre à un marché d’usage, les problématiques business prenant le pas sur les questions technologiques. 

Autre tendance observée : la prise en compte de la qualité des données davantage que le volume de celles-ci ; les acteurs du décisionnel se sont rendus compte que l’exploitation de données non fiables pouvait conduire à des erreurs de jugements importantes. Ils sont donc en train de porter leurs efforts sur le filtrage de ces données et sur la hiérarchisation des signaux. C’est un travail technologique, mais il y a également un effort humain à fournir. 

Enfin, dernière tendance de fond : les premières observations sur l’acquisition d’outils Big Data en entreprise montrent que les motivations des décideurs pour s’équiper sont avant tout des motivations financières de réduction des coûts : en effet, plus que l’argument « connaissance client » ou « développement de nouvelles activités », c’est pour l’instant principalement le facteur « maîtrise de l’activité et des coûts » qui pousse les managers à passer le pas. Ce qui n’est pas vraiment étonnant au regard du contexte de crise que traverse l’économie actuellement…   

My Data News : A qui s’adresse le salon Big Data Paris 2013 ?  
Blandine Laffargue : Le Congrès Big Data Paris est destiné à tous ceux qui s’intéressent à la gestion et la compréhension de leurs données… ce qui représente beaucoup de personnes ! Voilà pourquoi nous retrouvons des profils assez variés sur le congrès, à commencer par les profils « métiers » que sont les directeurs marketing, les directeurs industriels ainsi que les directions R&D et Innovation. Mais il y aura bien sûr également un nombre important de profils informatiques, tels que les DSI, ou décisionnels, tels que les statisticiens ou responsables BI. 

Tous ces utilisateurs Big Data représenteront la plus grande proportion de participants, environ 50%. Mais le congrès comptera également de nombreux fournisseurs présents sur le salon à travers leurs stands d’exposition, ainsi que des consultants, des administrations, des journalistes ou encore des universitaires. 

Enfin, bien que majoritairement francophone, ce congrès est ouvert à un public européen, voire international. Nous attendons environ 20% de personnes étrangères en salle de conférence et sur le salon, à l’image du programme de conférence qui comptera de nombreux speakers étrangers. 

En résumé, Big Data Paris est un des rares événements en Europe à fédérer tous les acteurs principaux du marché, fournisseurs et utilisateurs, sur la question du Big Data. 

My Data News : Quels sont les principales nouveautés par rapport à l’édition 2012 ?
Blandine Laffargue : Cette deuxième édition s’est étoffée par rapport à l’année précédente : les chiffres sont en croissance dans tous les domaines. De 25 stands d’exposition, on est passé à 50. De 70 speakers, on est passé à 100. Et le nombre de participants suit la même logique, comme je le disais un peu plus haut. 

Au-delà de cette amplification, le congrès proposera de nouveaux services par rapport à l’année dernière. Tout d’abord un programme de rendez-vous d’affaires est prévu pour permettre aux participants qui y souscrivent d’échanger plus efficacement sur les lieux du congrès. D’autre part, nous avons lancé cette année un Trophée de l’Innovation, en partenariat avec Sopra Group et le Journal du Net, pour identifier et récompenser les initiatives les plus audacieuses en matière de Big Data. Les trois meilleurs projets d’implémentation du Big Data seront sélectionnés par un jury de 11 experts qui viendra remettre le prix le jeudi 4 avril à 14H. 

Autre nouveauté : les ateliers produits, installés au cœur de l’exposition. Ils seront l’occasion pour les visiteurs de découvrir les dernières offres technologiques proposées sur le marché. Les fournisseurs disposeront en effet de sessions de 30 minutes pour exposer leurs solutions. 

Enfin, le programme de conférence est davantage structuré par rapport à l’année dernière : nous avons scindé les problématiques métiers en tracks spécialisées, qui permettront à chacun de suivre des conférences en lien avec ses propres besoins opérationnels.   

My Data News : Quels sont les temps forts attendus au cours de ces 2 journées ? 
Blandine Laffargue : Côté conférences, nous attendons de nombreux speakers de haut niveau, dont les 3 keynote speakers que seront Tariq Krim (mercredi 3 avril à 9h), Tom Deutsch d’IBM (mercredi 3 avril à 14h30) et Aidan O’Brien d’EMC (jeudi 4 avril à 9h) ; leurs discours seront l’occasion de découvrir des visions très transversales sur le Big Data et de bénéficier de conseils stratégiques de qualité. 

L’intervention de Tariq Krim sera notamment attendue par les professionnels, car elle sera l’une de ses premières prises de parole depuis sa nomination. Enfin, parmi les speakers inscrits, citons Kimmo Rossi de la Commission Européenne, Eva Ho de Factual (un des tout premiers data markets américains), ainsi que de nombreux dirigeants de grandes entreprises (Les Mousquetaires, Renault, Effia Synergies, etc…). 

Côté exposition, le fait marquant sera la présence du village SAP au cœur du salon : les sept plus grandes SSII du marché seront rassemblées sur un même espace et feront ainsi la visite guidée du conseil en SI en France auprès des participants. 

Enfin, la remise du trophée de l’Innovation le jeudi 4 avril à 14h constituera un moment fort : les trois gagnants recevront leur prix et exposeront leur projet devant l’ensemble des visiteurs salon. Une brochure récapitulative des projets sera également remise à tous les participants. 

Pendant deux jours, les 3 et 4 avril prochains, le rythme sera donc très soutenu au congrès Big Data Paris : le programme est dense et la présence de plus de 1200 personnes multiplie les possibilités d’échange. Nous espérons qu’ils seront fructueux pour les visiteurs, et que le Big Data pourra ainsi bénéficier d’une vitrine de qualité sur le marché français.

En savoir plus : Big Data Paris

Oui, le papier a encore un avenir !

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La technique est-elle responsable de l’accélération du monde ?

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Intéressant article lu sur InternetActu.net :
Le sociologue et philosophe allemand Harmut Rosa a été remarqué en France depuis la traduction en 2010 d’Accélération : une critique sociale du temps, complété depuis par une synthèse et mise à jour de ce livre dans Accélération et aliénation
Pour Hartmut Rosa, le temps a longtemps été négligé dans les analyses des sciences sociales sur la modernité au profit des processus de rationalisation ou d’individualisation. Pourtant, selon lui, l’accélération est la caractéristique de la société moderne. Dans ses essais, il en livre une taxonomie intéressante expliquant que l’accélération sociale que nous connaissons découle de l’accélération technique, de celle du changement social et de celle de nos rythmes de vie qui se manifeste par un stress, une aliénation toujours plus grande qui nous rend de plus en plus incapables d’habiter le monde (vous pourrez trouver une très bonne synthèse de la thèse de Rosa dans le numéro de janvier 2013 de Rhizome (.pdf), le bulletin de l’Observatoire des pratiques en santé mentale et précarité).
Invité par l’Insa de Lyon, il donnait une conférence jeudi auprès d’une foule d’étudiants à la bibliothèque Marie Curie du Campus de la Doua, sur le thème “la technique est-elle responsable de l’accélération du monde ?”.
“Mon livre explique que l’essence et la nature de la modernité reposent sur l’accélération”, attaque Harmut Rosa. Pour lui, notre monde contemporain repose sur son dynamisme, qui n’a d’autre but que de mettre en mouvement le monde matériel, social et idéal.

Pour comprendre ce qu’est l’accélération du monde, il faut comprendre ... lire la suite
 

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