Réalisée par l’Economist Intelligence Unit (EIU), auprès de 154 cadres supérieurs dirigeants à travers le monde (C-level), cette étude parrainée par Business Objects révèle que moins d’un dirigeant sur dix estime disposer des informations nécessaires au moment où il en aurait besoin pour prendre des décisions professionnelles critiques. Plus de la moitié de ces cadres dirigeants craignent de prendre de mauvaises décisions par manque d’information, et un quart d’entre eux pensent que les décisions de l’encadrement sont souvent, ou toujours, mauvaises.
« Ces statistiques sont consternantes », note John Schwarz, PDG de Business Objects.
Huit personnes interrogées sur dix disent que les données chiffrées sont le facteur le plus important dans le processus décisionnel, loin devant l’opinion des collaborateurs, l’intuition personnelle ou les conseils externes. Pourtant, l’étude montre que pour plus de la moitié des personnes interrogées, ce processus est largement informel et ad hoc dans leur entreprise.
« Le fait est que les décideurs n’obtiennent pas les données qu’ils apprécient et dont ils ont besoin, ce qui les oblige à prendre des décisions ‘à l’instinct’ », souligne M. Schwarz.
« À un moment où les économistes prédisent que la crise actuelle du crédit risque d’avoir une incidence sur l’environnement des affaires, il est important d’exploiter le moindre avantage face à des contraintes concurrentielles intenses et mondiales. Les dirigeants doivent réclamer à leur organisation une clarté telle que leurs décisions puissent produire et produisent effectivement les résultats recherchés par les investisseurs. »
Qui a participé à l’étude ?
154 cadres du monde entier ont participé à l’étude Executive decision-making conduite par le service d’intelligence économique de The Economist (Economist Intelligence Unit) en mars 2007. L’échantillon des personnes interrogées était international : 40% étaient issues d’Europe Occidentale, 31% d’Amérique du Nord et 23% de la zone Asie-Pacifique. Il s’agissait de cadres supérieurs- 50% appartenaient au niveau C de l’encadrement occupant des postes tels que PDG, directeur financier ou directeur international, membre du conseil d’administration. Parmi les autres personnes interrogées figuraient des directeurs de business units et d’autres cadres supérieurs. La majorité des entreprises représentées étaient grandes : 53% avaient un revenu annuel de plus de $ 500 millions, et 25% gagnaient plus de $ 5 milliards. Parmi les principaux secteurs représentés : l’industrie (16%), la technologie (16%) et les services financiers (14%).
2 - Les employés ont besoin de technologies et d’une formation efficaces
L’accès à des systèmes d’information élaborés est crucial pour améliorer la prise de décision, tout comme l’est la formation pour aider les employés à exploiter pleinement ces outils. Il n’y a aucun intérêt à investir dans les nouvelles technologies si les gens ne s’en servent pas.
3- Jugement intelligent
Les processus de prise de décision, formels ou non, doivent améliorer les atouts de l’intuition humaine. Ce n’est pas l’information qui dirige les entreprises : ce sont les humains.
4- Confiance
Pour que les employés aient confiance en les décisions de l’encadrement, l’établissement de la confiance et de la transparence est au moins aussi important qu’un bon parcours professionnel.
5- Flexibilité
Les approches à la prise de décision, voire même l’exploitation de l’information, doivent refléter la diversité du monde. Un modèle unique ne convient pas à tous.
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Approfondir : Data Management : Qualité des données et compétitivité
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